Patrimoine historique

chateau

Retrouvez ci-dessous la richesse de notre patrimoine avec les différents châteaux et manoirs des alentours.

Bonneville-Aptot:

Le château de Brenon et la chapelle bâtis au XVIIIème siècle (1755), qui relevait de la baronnie, appartenaient au président de Bailleul, lors de la révolution.

Le château d’Appetot, ainsi que son pigeonnier circulaire, bâtis au XVIIème siècle par Guillaume de Thouroude, ont toujours été conservés par la descendance de la famille Thouroude.

Brestot :

Le château de Brumare est l’un des plus beaux domaines du Canton de Montfort-sur-Risle, et possède le rare privilège de n’avoir jamais été vendu, passant, par les femmes, des Bec-de-Lièvre (très riches seigneurs), aux Montmorency-Luxembourg, puis aux Cossé-Brissac et enfin, aux Levis-Mirepoix entre les mains desquels il demeure actuellement.
Le château, entouré de très belles hêtraies est une grande bâtisse blanche des XVIIème et XVIIIème siècles, à deux étages surmontés de combles mansardés s’ordonnant de part et d’autre d’un haut pavillon central de trois étages et se terminant par deux pavillons de même hauteur. Une longue galerie vitrée a été ajoutée sur la façade sud au XIXème siècle.
A proximité du château, dans le parc se trouve une chapelle de XVIème siècle où l’on conservait le cœur d’un Montmorency décapité sur ordre de Richelieu.

Autre domaine à ne pas manquer à Brestot : le manoir du Quesney. Le Quesney est en effet une belle demeure se composant de deux corps de bâtiments, l’un en briques et pierres, sans étage, mais surmonté d’une haute toiture d’ardoises à lucarnes, et l’autre d’un seul rez-de-chaussée de pierre. On le trouve assez difficilement en venant du village.

Ecaquelon :

Le château du Bois-Héroult, parmi les plus beaux de la région, est une bâtisse Louis XIV. Cet édifice fut construit vers la fin du XVIIème siècle, début XVIIIème siècle vraisemblablement par Maître Guillaume le Chevalier, avocat général au Parlement de Rouen. Aujourd’hui, le domaine du Bois-Héroult est la propriété du comte Hervé de Chérisey (de très vieille noblesse lorraine), petit-fils du cinquième Marquis de Bartillat.

Deux autres demeures remarquables maintiennent à Ecaquelon une certaine tradition aristocratique. Ce sont : la Hénière, manoir plutôt que château fortement remanié au cours des derniers siècles, aujourd’hui, propriété de la famille de Padirac.

La Ferté est un manoir plus authentique avec son empreinte Directoire. Henri Lavedan (1859-1940), académicien, a vécu dans ce manoir de la Ferté pendant quelques années. Il a obtenu, comme auteur dramatique, de grands succès au théâtre.

Freneuse-sur-Risle :

Le château de Sainte-Honorine ou de Vieuville, construit au milieu du XVIIIème siècle, est actuellement le siège d’une société après avoir été la propriété des Naguet de Saint-Vulfran, des Arnois de Captot et plus lointainement, des Le Cerf de la Vieuville qui le firent construire. Ce château fut très endommagé il y a 50 ou 60 ans, il a subi d’importantes restaurations qui l’ont probablement sauvé d’une disparition complète.

Le Manoir de la Viéville et le Manoir de La Motte-Freneuse sont aujourd’hui transformés en exploitation agricole, ne laissant peu de souvenirs de son histoire.

Glos-sur-Risle :

Le chef-lieu de la seigneurie de Glos était auprès de l’église, à l’entrée des prairies. Le château a été rebâti par la suite un peu plus loin, vers Montfort. L’ancien emplacement est encore marqué par un colombier et une construction du XIIème siècle. C’était un manoir roman qui aurait eu plus tard une vocation religieuse : une chapelle seigneuriale, devenue prêche au XVIème siècle. Il servit de lieu de culte aux protestants au XVIème siècle, et si l’on en croit certains textes, un massacre de 11 protestants y fut commis pendant la guerre de religion. Actuellement situés sur une propriété privée, ce manoir et ce pigeonnier sont classés aux Monuments Historiques.

Un des fiefs de Glos, Sahurs, abrite un château que fit construire la famille de Grente, seigneur de ce lieu, à la fin du XVIIIème siècle. Le château de Sahurs est actuellement la propriété privée du marquis de Durfort.

Montfort-sur-Risle :

• Le château féodal :
Le château actuel date de l’époque normande (X-XIème siècle), et a dû être construit sur l’emplacement et avec les débris des premières murailles, vraisemblablement romaines, puis franques. Vers 980, Toussaint de Hastebourg, premier seigneur de Montfort cité dans l’histoire, fut le premier possesseur du château. Ce fut ensuite sa descendance, de Hugues I à Hugues V de Montfort, qui hérita du château.
Ce château, presque inattaquable, représentait la forte puissance de Montfort. Il n’occupait pas moins de 4,5 ha et était défendu par deux fossés profonds séparés les uns des autres par d’épaisses et hautes murailles.
Mais en 1204, le château est confisqué par le Roi de France Philippe Auguste punissant ainsi la fidélité de Hugues à Jean Sans Terre. Cependant, avant d’abandonner le château de Montfort à son rival, Jean Sans Terre l’avait détruit en grande partie, en démolissant les tours, démantelant les murailles, ruinant les chemins couverts, comblant le puits et démolissant les étages supérieurs du donjon, en sorte que les envoyés de Philippe-Auguste qui venaient en prendre possession, ne trouvèrent plus que des ruines.
Il ne subsiste actuellement que le rez-de-chaussée du château et quelques beaux restes de murailles. Des fouilles archéologiques devraient prochainement être entreprises par l’Association Montfort, Culture et Patrimoine.

• Le Château de la Motte:
Situé dans le fief « La Motte », ce château datant du ? siècle, fut la propriété des familles Rabasse, de la Houssaye, du Fay, Naguet de Saint-Wulfran, Gorchs, Chacou et enfin aux Marceron dont la dernière héritière le vendit à la commune en 1965. Cet ensemble se compose du château de style directoire, de plusieurs bâtiments style chaumière, de deux tours et d’un parc.

St-Philbert-sur-Risle :

• Le Prieuré :
Il fut fondé vers 1120, sous l’invocation de St-Pierre, par Boson, abbé du Bec, avec le concours et l’appui d’Arnoul, évêque de Lisieux.
Il fut habité d’abord par plusieurs religieux, ensuite par un prieur ; puis, il fut entièrement abandonné. Tous ses droits furent alors exercés par l’abbaye du Bec, et le vicaire de St-Philbert desservit la chapelle attenante à l’église paroissiale.
Aujourd’hui, le prieuré est un bien communal, et il ne reste que des fragments de murs d’enceinte avec un beau portail, un four à pain et un colombier (XVIIème siècle), et un bâtiment de style normand (XVIIème siècle) parfaitement restauré qui abrite le gîte d’étape.

• Le chef-lieu de la baronnie de St-Philbert était situé au pied de la côte, du côté de Freneuse.
La cour en était défendue par une enceinte de murailles qui subsistent encore en partie, flanquées de tours médiévales aux quatre coins et à la porte d’entrée. Au milieu était le château des évêques, et la chapelle de la baronnie était dédiée à Saint-Jean. Il ne reste aujourd’hui que les tours.

• Le château de La Court date des XVème et XVIéme siècles.
Il est assis d’une façon très pittoresque, sur un coteau qui regarde la Vallée de la Risle.

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